Josep Guardiola était loin d'être satisfait en apprenant que Barcelone jouerait le Shakhtar en quarts de finale de la C1. Carlo Ancelotti n'était pas plus enthousiaste à l'idée d'affronter Manchester avec Chelsea. Le Real et l'Inter sont plus optimistes. Réactions au micro d’Eurosport.
L'Angleterre aura au moins un représentant en demi-finale, contrairement à l'an passé, avec ce choc entre deux géants de la Premier League en quarts de finale. Carlo Ancelotti n'a pas manifesté pour autant un enthousiasme débordant en apprenant qu'il allait retrouver la formation de Sir Alex Ferguson. "Je ne suis ni content ni déçu, je suis réaliste", a déclaré le manager italien avec son stoïcisme habituel. "Ce sera difficile bien entendu mais c'est très excitant. En plus nous devons aussi les affronter en Championnat. Les joueurs n'ont pas eu de réaction particulière, ni bonne ni mauvaise, en apprenant le tirage." Héros de la qualification face à Marseille avec son doublé à Old Trafford, Javier Hernandez attend Chelsea avec impatience. Et une pointe d'optimisme. "C'est toujours un léger avantage de recevoir au match retour", a souligné le Mexicain.
FC BARCELONE - SHAKHTAR DONETSK : Méfiance
Barcelone a tout à craindre du Shakhtar, une équipe qui lui a régulièrement posé des problèmes ces dernières saisons et qui s'était même imposée au Camp Nou en phase de poules de la Ligue des Champions 2008/2009 (2-3). "Nous connaissons le Shakhtar Donetsk et ils nous connaissent. Nous avons joué des matches très serrés contre eux. C'est probablement l'équipe qui a pris le plus de points et obtenu les meilleurs résultats de la Ligue des champions, c'est une équipe très forte physiquement et avec des joueurs expérimentés", estimait l'entraineur catalan Josep Guardiola, avant de souligner que "jouer le retour là-bas est un handicap". Le Shakhtar, qui compte dans ses rangs l'éphémère ex-Barcelonais Dmytro Chygrynskyi, a remporté tous ses matches à domicile en Ligue des Champions cette année, et reste sur un succès 3-0 face à la Roma.
INTER MILAN - SCHALKE 04 : A Milan le gros lot
Une affiche qui n'est pas sans rappeler la finale de la Coupe de l'UEFA qui avait opposé les deux équipes en 1997. Un mauvais souvenir pour les Italiens, battus par les Allemands aux tirs au but au terme de la double confrontation, mais qui n'empêche pas le tenant du titre d'apprécier ce tirage au sort. "Disons que nous sommes un peu soulagés, quelques plus gros dangers, sur le papier, comme le Real Madrid et Barcelone, ont été évités", reconnait Ernesto Paolillo, administrateur délégué du club lombard. "C'est un sacré défi", avoue Manuel Neuer, le portier de l'équipe allemande. "Débuter par le match à l'extérieur est un avantage, mais en même temps, il faut se souvenir de ce qui s'est passé en 8e de finale. L'Inter avait perdu à domicile contre le Bayern Munich (1-0, NDLR), ce qui ne l'avait pas empêché de se qualifier en s'imposant 3 à 2 à Munich", a-t-il souligné.
REAL MADRID – TOTTENHAM : Excitant sur le papier
L'écart est criant entre le palmarès du Real, champion d'Europe à neuf reprises, et celui de Tottenham, qui a découvert la Ligue des Champions cette saison. Même si les Anglais ont créé la sensation des huitièmes de finale en éliminant le Milan AC, les Madrilènes ont plutôt bien accueilli le tirage au sort. "Tottenham n'est pas un rival facile mais il y avait pire. Ce club joue les premiers rôles en Championnat d'Angleterre, il a beaucoup investi et même s'il paraît avoir peu de brillant et s'il est plutôt inconnu pour le fan moyen, ce sera un rival très difficile", estimait Miguel Pardeza, directeur sportif du club espagnol. De leur côté, les Spurs pouvaient difficilement rêver d'un adversaire plus motivant. "C'est excitant. C'est un tirage dur, mais c'est un tirage fantastique. Jouer le Real Madrid, un des plus grands clubs du football mondial, c'est ce qu'il faut pour faire un grand match", annonce le manager du club londonien.
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